Le chiffre 2 exprime un état de bipolarisation qui, si ça se passe bien, se termine par le chiffre 1 (un "mariage") et, si ça se passe mal, dégénère en un 2 destructeur, celui où l'on passe de Charybde en Scylla, d'un pôle dégénéré au contre-pole tout autant dégénéré (ascétisme / insatiabilité, moralisme / amoralisme, sacrifisme / égoïsme...).
Le chien symbolise, typiquement, la fidélité ou la soumission. Les évocations en sont évidentes. Ici le chien ne vous fait pas avancer (option positive), il vous fait reculer. La connotation, au premier abord, est négative. (Reculer face à un danger, ou plus exactement s'en détourner, n'est pas négétif, évidemment. Mais ici vous alliez chez vous, c'est-à-dire vers la connaissance de vous-même par introspection. S'il arrive que l'introspection puisse être dépressive - et c'est certes là un danger - il n'empêche qu'en lui-même le projet de se connaître n'est pas négatif. Ce n'est pas un danger qui vous fait reculer, c'est autre chose).
"Je devais me rendre chez moi"
Le rêve vous rappelle la nécessité vitale de se connaître par introspection.
"mais il y avait une petite insécurité: un risque de piège".
En effet, ce que vous pourriez découvrir, chez vous, pourrait vous décevoir. Si vous vous acceptiez tel que vous êtes, avec vos forces, mais aussi vos faiblesses, cette introspection ne vous mettrait pas en état d'insécurité; elle ne vous ferait pas craindre un piège.
"Le rothveller, un jeune, se plante devant moi pour m'empêcher d'avancer; il me fait même reculer".
Le rothveller est un chien "excessif". Associé au chiffre 2 on est amené à y voir un des pôles excessifs (par exemple hyper moralisme) du dipôle destructeur (moralisme / insatiabilité).
Ce rêve est "négatif", je veux dire par là qu'il met en garde contre un développement psychologique négatif : la soumission à un fonctionnement dipolaire, où l'on navigue d'un excès à l'autre, de Charybde en Scylla, soumission qui vous a fait reculer devant une exigence d'éclaircissement.